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Le chantage énergétique russe en Transnistrie aurait-il des effets imprévus ? Le 15 janvier, après deux semaines à vivre sans gaz, avec de moins en moins de chauffage et de plus en plus de problèmes électriques, le leader de facto de cette région séparatiste moldave, Vadim Krasnosselski, promettait que les livraisons de combustible russe allaient reprendre sous peu, sous la forme «d’aide humanitaire». Le 20 janvier flottait dans l’air comme date de retour à la normale, avec réouverture prévue des écoles. Mais au jour dit, le gaz n’est pas revenu en Transnistrie. Krasnosselski a dû opter pour une autre solution, que les séparatistes avaient toujours repoussée jusque-là.
«La Transnistrie est prête à acheter du gaz» via la Moldavie, a-t-il annoncé dans un courrier envoyé à la présidente Maia Sandu. Depuis sa création en 1992, après la brève guerre civile moldave qui a suivi l’effondrement de l’URSS, la région séparatiste a toujours été alimentée en gaz quasi grat
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