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«Le capitalisme est bien plus important que la démocratie. Je ne suis moi-même pas un fervent adepte de la démocratie.» Ces propos étonnants ont été tenus par Stephen Moore, conseiller économique de Donald Trump lors de son premier mandat. Et l’historien canadien Quinn Slobodian, spécialiste du néolibéralisme, les rapporte dans son nouvel ouvrage, le Capitalisme de l’apocalyse. Ou le rêve d’un monde sans démocratie (éditions du Seuil), pour nous alerter sur la vague ultralibérale qui est sur le point de submerger les Etats-Unis, et le reste du monde par extension, avec le retour au pouvoir du milliardaire.
Le mouvement libéral et libertarien − notamment incarné par Donald Trump et son entourage, Elon Musk en tête − qui est devenu si populaire outre-Atlantique, s’inspire des économistes néolibéraux comme Milton Friedman, adorateurs des modèles productivistes de Hongkong, et des anarcho-capitalistes tel Murray Rothbard, qui considèrent «les impôts comme du vol» et estiment que les Constitutions des Etats doivent être remplacées par des contrats privés.
Quinn Slobodian, qui est professeur d’histoire globale à l’université de Boston, détaille dans son ouvrage, de manière incisive, à quel point ce modèle essaime dans le monde entier sous forme de «zones»
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