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«Il y a des pages qu’il faut savoir tourner, je ne serai jamais loin.» Sous la verrière de la salle des fêtes de l’Elysée, Emmanuel Macron est d’humeur sentimentale. Pas loin d’invoquer «les forces de l’esprit», comme François Mitterrand trente années plus tôt. En ce 15 janvier, le Président assiste au pot de départ d’une poignée de conseillers. Parmi eux, l’ancien «monsieur territoires» de son cabinet, Jean-Marie Caillaud, nommé préfet de l’Oise : «Vous savez la difficulté que j’ai à me séparer de vous», s’épanche le chef de l’Etat. Un invité s’en émeut encore : «Le plus beau discours qu’il m’ait été donné d’entendre dans sa bouche.» Autour d’Emmanuel Macron, l’hémorragie s’est accélérée après le revers des législatives de juillet 2024. Les conseillers partagés avec Matignon sont partis. L’épicentre du pouvoir s’est lui aussi déplacé, désormais arrimé à l’autre rive de la Seine, à l’Assemblée nationale. Même le tout-puissant bras droit, le secrétaire général Alexis Kohler, pense à se trouver un point de chute loin de ce que les visiteurs de l’Elysée, devenus plus rares, décrivent
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