**Piratage de Free : un mineur de 16 ans suspecté**
Le 15 janvier, un mineur de 16 ans a été mis en examen à Paris. Il est soupçonné d’avoir piraté le système informatique de Free pour voler et tenter de revendre les données bancaires de 19,2 millions d’abonnés. Il aurait profité d’une faille de sécurité d’un employé de l’opérateur.
Selon le parquet de Paris, le pirate présumé s’était déjà fait connaître en septembre 2024 lors d’un vol de données visant SFR. Les opérateurs de téléphonie collectent de nombreuses informations personnelles sur leurs abonnés : numéro de téléphone, adresse e-mail, coordonnées bancaires, trafic téléphonique ou Internet. Ces données sont très précieuses pour les voleurs.
Dans les cas de Free et SFR, les bases de données des opérateurs ont été ciblées, comme c’est souvent le cas pour les entreprises qui manipulent les coordonnées des consommateurs. En 2024, Auchan, Molotov, Truffaut, Cultura et Boulanger ont également subi des vols de données personnelles.
Parfois, les réseaux des opérateurs télécoms sont également visés pour intercepter et espionner les communications. Aux États-Unis, une affaire a fait grand bruit. Le 25 octobre 2024, l’Agence de cybersécurité et le FBI ont confirmé qu’un groupe de pirates affilié à la Chine avait compromis les infrastructures de télécommunications de neuf opérateurs américains, dont AT&T, Verizon et T-Mobile. Ils auraient intercepté des communications de personnes ciblées pendant plus d’un an. D’autres opérateurs étrangers auraient également été touchés par cette attaque.
**Évolution des réseaux**
Baptisé “Salt Typhoon”, ce groupe de pirates s’est infiltré dans les réseaux de neuf opérateurs américains. Ils pouvaient intercepter les communications de personnes ciblées depuis plus d’un an. Des opérateurs étrangers seraient également concernés par cette attaque d’une ampleur inédite.
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