**Le cours magistral : une méthode d’enseignement en déclin ?**
Dans un tableau du XIVe siècle, “Henricus de Alemannia con i suoi studenti”, on peut observer une scène familière aux étudiants d’aujourd’hui : un professeur délivrant ses connaissances depuis une estrade, tandis que ses élèves suivent attentivement ou s’adonnent à d’autres activités.
Si le cours magistral (CM) a longtemps été le pilier de l’enseignement supérieur, il est aujourd’hui critiqué pour son caractère ennuyeux, descendant et déconnecté des besoins des étudiants. Il est également considéré comme responsable de l’échec des élèves les plus fragiles.
L’échange, un défi en CM
Malgré les critiques, le retour au CM après la crise du Covid-19 a été accueilli avec soulagement par de nombreux étudiants et enseignants. Cependant, les doutes sur l’efficacité de cette méthode d’enseignement persistent.
Otavio Amaral, doctorant en anthropologie sociale, a récemment donné son premier CM à l’université d’Amiens. Il a constaté qu’avec un nombre important d’étudiants, “il est très difficile d’échanger, de les faire participer et de noter cette participation”.
- Points faibles du CM :
- Ennuyeux et descendant
- Déconnecté des besoins des étudiants
- Passif pour les élèves
- Responsable de l’échec des plus fragiles
- Difficultés rencontrées par les enseignants :
- Difficulté à échanger avec un grand nombre d’étudiants
- Participation limitée des élèves
- Notation difficile de la participation
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