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Le 28 mai 2025, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) fêtera ses 50 ans. Mais seuls douze pays, au lieu de quinze, célébreront le jubilé d’or. A partir de ce mercredi 29 janvier, le Mali, le Burkina Faso et le Niger n’en feront officiellement plus partie. La Cédéao deviendra un bloc d’Etats côtiers amputé de ces trois pays enclavés, rassemblés depuis le 16 septembre 2023 au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Le 28 janvier 2024, il y a un an jour pour jour, le trio avait provoqué un séisme diplomatique en annonçant son retrait de la Cédéao. Une rupture dont l’institution a tardé à saisir la réalité et l’inéluctabilité.
Aussi s’est-elle fait prestement rembarrer par les régimes militaires de l’AES, quand, soucieuse d’éviter une dislocation brutale, elle a proposé le 16 décembre six mois «de transition, au cours [desquels] les portes de la Cédéao resteront ouvertes aux trois pays». Tel un «prétendant quémandant sans cesse les faveurs d’une demoiselle absolument pas intéressée», illustrait métaphoriquement le quotidien burkinabè le Pays.
«Notre communiqué du 28 janvier 2024 précisait pourtant un “retrait sans délai”. On n’allait pas s’encombrer du respect des textes [la Cédéao prévoyant une notification par écrit un an avant le re
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