Deux textes, un seul débat.
François Bayrou a confirmé sa décision de découper en deux le projet de loi sur la fin de vie, dont l’examen a été interrompu par la dissolution décidée par Emmanuel Macron.
Le premier ministre souhaite un texte sur les soins palliatifs et un autre sur l’aide à mourir.
“La scission en deux textes est un risque de diversion pour masquer une volonté d’abandon. Nous ne voulons pas de stratégie dilatoire”, a réagi Olivier Falorni, député de Charente-Maritime.
Anticipant ce tir de barrage, François Bayrou a annoncé qu’il ne retarderait pas le débat au Parlement. Il a déclaré qu’on allait travailler ces deux textes concomitamment et en même temps, avec une discussion générale commune.
Pour Erwan Balanant, député du Finistère, “avec ce compromis, la question est réglée. Qu’il y ait un ou deux textes, l’essentiel est qu’on arrive à un nouvel encadrement de la fin de vie”.
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