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Il l’avait promis, il l’a fait. Quelques jours après son retour à la Maison Blanche, Donald Trump s’est désengagé de l’accord de Paris sur le climat, le pacte conclu entre les nations du monde pour lutter contre le changement climatique. Les Etats-Unis viennent de notifier leur retrait à l’ONU, qui sera effectif le 27 janvier 2026.
«Je peux vous confirmer que les Etats-Unis ont notifié au secrétaire général, dépositaire (du traité, ndlr), leur retrait de l’accord de Paris le 27 janvier», a déclaré à la presse Stéphane Dujarric, le porte-parole français de l’ONU. «Nous réaffirmons notre engagement envers l’accord de Paris et notre soutien à tous les efforts efficaces pour limiter la hausse de la température mondiale à + 1,5 °C», a-t-il insisté.
En se retirant, les États-Unis rejoindront l’Iran, la Libye et le Yémen comme les quatre seuls pays non parties à l’accord. Associée aux autres mesures énergétiques annoncées par Donald Trump, la sortie du pacte témoigne de sa détermination à développer l’extraction et la production de combustibles fossiles et à s’éloigner des énergies propres, pointe le New York Times. Son slogan de campagne «Drill, baby, drill», que l’on peut traduire par «Fore, bébé, fore», annonçait la couleur depuis plusieurs mois.
Par ailleurs, les efforts des Américains pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre étaient déjà au point mort en 2024. Celles-ci n’ont diminué que de 0,2 %, par rapport à l’année précédente, selon les estimations publiées ce mois-ci par le cabinet d’études Rhodium Group. Joe Biden avait pourtant pour ambition de les réduire de 61 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030.
Depuis 2005, les émissions des États-Unis ont diminué d’environ 20 %, une baisse significative à un moment où l’économie est croissante, note encore le New York Times. Mais pour atteindre les objectifs climatiques, le pays doit réduire ses émissions près de dix fois plus vite chaque année qu’au cours de la dernière décennie.
Dès son entrée en fonction le 20 janvier, la nouvelle administration américaine de Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis, deuxième pollueur mondial derrière la Chine et premier pollueur historique, se retireraient pour la deuxième fois de l’accord de Paris, mettant ainsi en péril les efforts mondiaux visant à freiner le réchauffement climatique.
Sous le premier mandat du républicain, le pays avait déjà quitté brièvement cet accord conclu sous l’égide des Nations unies, avant que Joe Biden n’acte un retour.
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