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Cet article est publié dans le cadre du «Libé tout en BD», entièrement illustré par des dessinateurs et dessinatrices à l’occasion de l’ouverture du 52e festival d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi 30 janvier.
Dans le train pour Angoulême. «Bonjour, contrôle des billets… Oh ! c’est quoi, cette BD, ça a l’air rigolo ? dit l’agent qui troque sa machine à amendes pour son smartphone. Salomé Lahoche ? Elle publie aussi sur Insta ? Merci, je vais la suivre. Bonjour, contrôle des billets…» La planche qui a happé l’œil du contrôleur quadra : une jeune femme blasée dans son bain rose sur carrelage jaune, soufflant : «C’est quand même abusé que j’achète du shampoing bio en parapharmacie à 15 balles comme si j’étais fucking Néfertiti, alors que je fume 40 clopes par jour et que je me nourris essentiellement de gruyère fondu.» Une heure plus tard, on raconte notre interaction sncfesque à la dessinatrice de 27 ans. «Mon public, c’est soit des meufs de mon âge, soit des papas», rigole l’apôtre du désabus 2.0, dévoilant ses dents du bonheur avec cette nonchalance aimable chevillée au corps. Large tee-shirt blanc, jean droit, bras couverts de tatouages discrets, la grande Sal
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