Pamela, Station 44, Camélia Jordana, Lisa Ducasse, Jeshi : la playlist du cahier musique de «Libération»

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Seconde moitié des années 10. Les Nantais de Inüit se bâtissent une (petite) réputation avec une pop à la fois sophistiquée et dansante. Un peu comme si Björk se lançait dans une jam échevelée avec LCD Soundsystem. Après la séparation, loin de s’évanouir dans la jungle du business, ses membres ont, pour la plupart, rebondi de manière assez magistrale. Coline Rio, la chanteuse, s’est lancée magnifiquement en solo. Les deux claviers Pierre Cheguillaume et Alexis Delong sont devenus les grands manitous sonores derrière Zaho de Sagazan dont Simon Quénéa est le batteur après avoir occupé le même poste chez Inüit. C’est ce dernier que l’on retrouve aujourd’hui avec des fonctions élargies (composition, machines) en compagnie de Sam Sprent, ex-chanteur de Von Pariahs, derrière le projet Pamela, un (pré)nom référence à la grand-mère de Sprent.

Cette histoire de famille, découverte lors des dernières Trans Musicales de Rennes s’apprête, avec la sortie d’un EP prévu dans quelques semaines, à déferler sur le monde. Si tout se passe bien naturellement. Mais à l’écoute de cette poignée de titres à la fois pop, dance et électronique, galvanisés par la voix passionnée de Sam (natif de Jersey) et produite par Cheguillaume, on ne voit pas trop comme il pourrait en être autrement. Portées par leur spontanéité palpable, ces chansons s’épanouissent dans un déferlement énergique où l’effervescence du dancefloor communie avec l’électricité du rock. Un grand écart impensable au siècle dernier. Vive le changement.

Grosses basses profondes, belle mélodie, chaleureuse orchestration électronique, voix prenante. Il a tout bon, Simon Penard-Philippe, l’âme derrière ce projet venu d’Angoulême. L’album est du même calibre.

Plus présente ces derniers temps sur les écrans que derrière un micro, la chanteuse actrice revient à son premier amour. Ambiance arabo-andalouse pour une chanson r’n’b ensorcelante. Passion fusion.

Saisissante beauté de cette reprise ­vibrante d’Alain Bashung. Extrait d’un premier album subtil et délicat intitulé ­Iléisme. Certainement à contre-courant du flot des sorties. Tant mieux.

Sur fond de drum’n’bass au ralenti, le Londonien affirme son rap original, sombre et rocailleux. Comme une plongée nocturne au cœur des palpitations de la ville. Captivant.

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