:quality(70):focal(1372x703:1382x713)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/QNWT6DUTVNBDPJCTZN6FZIUZ6Y.jpg)
«Merci à ma mère Marie-Rose d’accueillir avec confiance la vision fictionnée que j’ai d’elle et de sa mère», note Carine Hazan, à la fin de son livre. Dans la réalité, piéger un ancien SS autrichien de 85 ans qui maquille son identité depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, quand on est une dame d’un âge certain et qu’on n’a pas l’expérience d’une agente du Mossad, c’est ardu. Mais le roman offre des possibilités qu’il faut saisir. L’autrice, également scénariste, imagine, dans ce texte à la première personne qui n’est cependant pas une autofiction, une grand-mère qui aurait pu être la sienne tentant d’assassiner un ancien officier nazi. Il se nomme Carl Schubert, et s’est fait oublier en s’exilant à Melbourne en 1947. Elisabeth, la grand-mère, née juive en Ukraine, cachée pendant la guerre, installée en Australie depuis la fin des années 1950, mêle sa petite-fille à la préparation de ce crime presque parfait. La narratrice est arrivée de France à Melbourne pour l’occasion. C’est dans un hôtel de luxe qu’Elisabeth capture le criminel et le menotte. Il parvient à se détacher, menace à son tour du pire Elisabeth et sa petite-fille, mais l’aventure rocambolesque, qui tient plus ou moins debout, ne finit pas trop mal.
Autour de cette intrigue presque secondaire, Carine Hazan s’interroge sur la frontière entre justice et vengeance. Elle rappelle l’arrestation d’E
Leave a Comment