Revenu d’Ukraine, un néonazi et repenti autoproclamé a séché son procès pour «violences aggravées»

«On espère bien que les services l’ont à l’œil et qu’il se fera cueillir dès son retour en France», confiaient les parties civiles lors du procès de Karel Cherel-Salzburg. Condamné à 15 mois de prison ferme pour sa participation à l’attaque du Hopopop Café à Nantes par des militants d’extrême droite en 2019, le jeune homme n’était pas présent au procès des assaillants, poursuivis pour «violences aggravées avec préméditation, en réunion et avec armes», «détériorations de biens» et «participation à une association de malfaiteurs», les 18 et 19 décembre 2024. Contrairement aux principaux membres du petit commando. Officiellement parce qu’il combattait l’armée russe dans les rangs des forces armées étrangères ukrainiennes. Mais en réalité, ce hooligan ultranationaliste était revenu sur le sol français depuis… fin 2023.

Il l’a révélé à l’abbé Matthieu Raffray, sorte de confesseur des identitaires de tous poils, dans une interview publiée en ligne le 22 décembre. Depuis, son avocat a eu des nouvelles de son client. «Il est revenu vers moi récemment, affirme son avocat, Me Jean-Yves Rouxel. Il n’était pas au courant de l’audience, il n’y a pas pensé, c’était involontaire, s’il l’avait su, il serait venu.» Le trentenaire a déjà passé huit mois en détention pro