La probable adoption du budget de l’Etat, si la motion de censure visant François Bayrou est bien rejetée ce mercredi 5 février par l’Assemblée, va soulager de nombreuses collectivités territoriales dont les projets ont été ralentis par l’incertitude qui entourait ce texte majeur depuis des semaines. L’Etat étant, via les dotations qu’il leur verse, le premier contributeur à leurs budgets, les communes, départements et régions étaient à la peine pour établir leur feuille de route financière pour l’année en cours. Faute de projet de loi de finances (PLF), la législation leur interdit de faire d’autres dépenses que celles qui sont strictement nécessaires à leur fonctionnement, comme les salaires des fonctionnaires, les indemnités des élus ou le règlement des charges courantes. Pour assurer ces dépenses, elles ont chacune reçu un montant équivalent au douzième de leur budget 2024 de la part de l’Etat.
«La règle est simple : sans budget de l’Etat, nous ne pouvons engager aucune action nouvelle», explique Ben Issa Ousseni, président LR du conseil départemental de Mayotte. Et cela plonge les collectivités dans l’incertitude, comme l
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