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Sans surprise, c’est l’extrême droite israélienne qui a été la première à applaudir Donald Trump. Paraphrasant la dernière réplique du film Casablanca, en anglais alors qu’il ne le parle pas, le suprémaciste juif Itamar Ben-Gvir a salué l’idée de sortir deux millions de Gazaouis de leur territoire. «Je pense que c’est le début d’une très belle amitié», a-t-il immédiatement posé. «We will make the world great again», a complété son camarade de colonie Bezalel Smotrich, encore ministre des Finances, mais menaçant de quitter le gouvernement si la guerre contre le Hamas ne reprend pas. De son côté, l’ultranationaliste Avigdor Lieberman, pourtant opposé à Benyamin Nétanyahou, a qualifié la déportation des Gazaouis «une solution juste».
Si les déclarations de Trump sont choquantes, l’idée, elle, n’est pas nouvelle. Elle avait même fait surface quelques semaines après l’attaque du 7 Octobre dans une tribune de deux députés, le centriste Ram Ben Barak, et l’actuel ambassadeur aux Nations unies, Danny Danon, publiée en novembre 2023. De manière plus ou moins officielle, l’Etat hébreu avait déjà formulé le même genre de plan à au moins trois reprises par le passé. Sans succès. Le coup de tonnerre de Washington arrive en pleine métamor
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