Alexandre Djouhri l’a dit, il n’aime pas le qualificatif d’«intermédiaire». Mais que pense-t-il de celui de conteur ? Lundi 3 février 2025, le Franco-Algérien de 65 ans raconte une belle histoire au tribunal correctionnel de Paris. Prévenu dans le procès du financement libyen supposé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, il est interrogé sur un épisode rocambolesque de l’affaire : l’exfiltration en douce de Béchir Saleh, le grand argentier du régime libyen, visé par une notice rouge d’Interpol, en mai 2012. L’enquête a retrouvé les traces de l’implication d’Alexandre Djouhri et de Bernard Squarcini, alors à la tête du renseignement intérieur, dans l’opportune fuite de l’ancien dircab du despote libyen Muammar al-Kadhafi (tué en octobre 2011) et dirigeant de la caisse noire du régime, le Libya Africa Investment Portfolio, dont le capital était évalué à 5 milliards d’euros.
Béchir Saleh est «un ami», un «frère» même, rencontré «en Afrique» dans les ann
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