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«Un environnement sain et durable grâce au professionnalisme de son personnel». Sur la page de présentation de la crèche Bambou, à Montrouge (Hauts-de-Seine), le groupe d’établissements privés «expert» de la petite enfance la Maison bleue fait miroiter l’excellence pour la soixantaine de ses pensionnaires, âgés de 3 mois à 3 ans. Une promesse aux antipodes de témoignages recueillis par Libération. Plusieurs parents et anciennes employées de la structure dénoncent les violences physiques et verbales d’une professionnelle à l’encontre d’une dizaine d’enfants au cours de l’année 2024.
Ces accusations visent une femme de 27 ans, Naomi F. Elles concernent la «section des grands» et auraient eu lieu à la fin de l’année 2024. L’employée a été mise à pied le 9 décembre, puis licenciée le 27 décembre «pour faute grave». Mais au sein de l’établissement, parents et anciennes salariées pointent la mauvaise évaluation de la situation par la direction de la crèche. Angèle (1), qui a travaillé en «binôme» avec Naomi F., assure avoir été directement témoin de «plusieurs actes de maltraitance physique» de la part de sa collègue, notamment à la fin du mois de novembre 2024. «Une petite avait détaché toutes les étiquettes des porte-doudous. Ma collègue lui a mis une première claque assez forte sur le front. La petite était choquée, elle n’a pas bougé. Agacée, ma collègue lui a remis une deuxième claque.» Cette auxiliaire de puériculture parle aus
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