Joe Biden souhaite rendre gratuits des contraceptifs en vente libre

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Etats-Unis

Élections américaines de 2024dossier

A presque deux semaines de l’élection américaine, l’actuel président des Etats-Unis a annoncé lundi 21 octobre son souhait d’étendre la couverture de la contraception sans frais et en vente libre pour 52 millions de femmes.

C’est l’un des ultimes projets de Joe Biden avant qu’il ne passe la main. Le président américain a annoncé lundi 21 octobre son souhait d’obliger les assurances santé américaines à rembourser davantage de produits contraceptifs accessibles sans ordonnance, à deux semaines d’une élection présidentielle où le droit à l’avortement demeure un enjeu crucial. «Cette nouvelle mesure contribuerait à garantir que des millions de femmes, bénéficiant d’une assurance maladie, puissent accéder à la contraception gratuite dont elles ont besoin», a assuré le président américain dans un communiqué.

La loi en vigueur aux Etats-Unis exige que la plupart des assurances couvrent la contraception, et ce gratuitement. Cependant, ces dernières peuvent exiger une ordonnance. Cela inclut les contraceptifs d’urgence mais aussi une pilule contraceptive, Opill, la première accessible sans ordonnance.

Avec la mesure proposée par Joe Biden, 52 millions de femmes en âge de procréer, bénéficiant d’une assurance maladie, pourraient bénéficier de produits contraceptifs gratuits et en vente libre, notamment des contraceptions d’urgence.

Un enjeu dans la campagne présidentielle

«Notre administration propose la plus grande extension de la couverture contraceptive depuis plus d’une décennie», s’est félicitée Kamala Harris. La candidate démocrate à l’élection présidentielle a fait du droit des femmes et notamment de l’IVG, l’une des thématiques centrales de sa campagne. À la suite d’une décision de la Cour suprême américaine en 2022 qui a annulé la garantie fédérale de l’avortement, les démocrates se sont en effet positionnés comme les premiers défenseurs du droit à l’IVG face aux républicains et Donald Trump. Désormais, cette mesure doit entrer en vigueur après deux mois de consultation publique.

Libération

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