Comme depuis plus de quarante ans, Clermont-Ferrand a vécu, du 31 janvier au 8 février, encore au rythme des courts métrages et de son festival, si bien enchâssé dans la ville que là-bas, les contrôleurs dans les transports en commun vous indiqueront spontanément les lieux de projection. Après les coupes budgétaires médiatisées de 2023 sous la lame de l’alors président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez (entre 2022 et 2024, le LR a supprimé 4 millions d’euros à 140 structures culturelles), le raout mondial du format court est convalescent mais continue de porter bien haut sa raison d’être avec énergie et un brin de prudence : «En 2024, nous avons fait des économies [en baissant notamment le nombre de films programmés, ndlr] qui nous ont permis de très bien finir l’exercice et de renflouer le trou de 270 000 euros que le déficit de l’édition 2022 [marquée par l’annulation de l’édition précédente à cause du Covid] avait creusé dans la trésorerie, nous explique Julie Rousson, coorganisatrice du festival et aussi coordinatrice des subventions institutionnelles. Nous reprenons donc tout doucement mais la situation française pour la culture depuis quelques mois ne nous rend pas très serein. Même si notre puissance de frappe est différente d’autres festivals, grâc

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