:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/73ZTNLR7XBAO7EG4R6SNOECT44.jpg)
Des cris étouffés figent la scène. Le groupe d’une cinquantaine de soutiens se retourne petit à petit, migre avec précaution vers Sophie Abida. Elle crie encore, elle veut attendre son ancien compagnon, qu’elle accuse notamment de violences sexuelles incestueuses sur leurs enfants, pour lui régler son compte. Son avocate, Me Rebecca Royer, l’en dissuade. Elle l’engueule. La scène prend aux tripes mais elle a quelque chose d’étrange : une mère de famille hurle sa douleur d’être privée de ses enfants et des inconnus la suivent maladroitement, sans trop savoir quel rôle ils jouent dans cette histoire.
Ce vendredi 7 février, devant le tribunal judiciaire de Paris, Sophie Abida, qui a perdu la garde de ses enfants en 2023, est entourée. Dans le froid glacial et la grisaille habituelle de la capitale, cette mère de famille de 40 ans a rendez-vous devant la juge des affaires familiales (JAF) et demande l’application d’une ordonnance de protection de douze mois, renouvelable, concernant ses quatre enfants. Parmi les requêtes de Me Rebecca Royer, on retrouve : le transfert des enfants chez Sophie Abida, l’interdiction du droit de visite et d’hébergement du père et l’exclusivité de l’autorité parentale pour sa cliente. Mais avant tout cela, Me Rebecca Royer devait surtout demander au tribunal de Paris de s’estimer compétent dans cette affaire.
C’est ici que réside le nerf d’une guerre qui dure depuis quatre ans et qu’il faut bien rembobiner pour comprendre pourquoi des personnalités com
Leave a Comment