Retour de hype pour la harpe

Retour de hype pour la harpe

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«Nous sommes nombreux à vouloir sortir des codes ou injonctions liés à cet instrument – sage et discipliné, joué caché et assis – et incarner autre chose !» Comme beaucoup de harpistes aujourd’hui, la Française Pauline Chagne, formée au classique, suit la voie toute tracée par la Californienne Joanna Newsom qui, au tournant des années 2000, a remis la harpe au goût du jour, l’inscrivant dans un univers freak folk excentrique. Et c’est d’autant plus vrai aujourd’hui, l’instrument s’offrant un retour de hype de premier plan dans l’actualité musicale et dans des genres musicaux très différents.

Pop-rock indé, ambient jazz, hard-tech, noise, hip-hop : sur la scène des musiques actuelles, la harpe prend une forme moderne, chaque projet s’imposant comme un terrain d’expérimentation décomplexé et personnel, sous les doigts d’une nouvelle génération, comme Naomi Greene, Mafalda High, Nala Sinephro, Brandee Younger ou encore Aja. L’instrument rencontrant un nouveau public, dans des endroits inattendus, qui sentent la sueur et la bière ! Loin, très loin, de l’univers des grands orchestres et de son image angélique. Car, sauf à l’initiative de quelques musiciens aventureux, à l’avant-garde de la création, comme l’authentique pionnière Dorothy Ashby, qui a participé à légitimer la harpe soliste dans le monde du jazz et de la soul, en collaborant notamment avec Stevi

Libération

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