Socialistes et insoumis s’écharpent à nouveau, cette fois sur l’identité nationale

Socialistes et insoumis s’écharpent à nouveau, cette fois sur l’identité nationale

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A chaque jour ou presque sa passe d’armes à gauche. Les relations entre le PS et LFI se sont une nouvelle fois tendues, ce vendredi 7 février, avec la publication d’un tweet d’Olivier Faure sur la polémique du jour : «Le débat sur l’identité nationale n’est pas tabou. Tout dépend ensuite de ce que l’on en attend : la confrontation de tous avec tous ou la cohésion», a écrit, sur X, le patron du PS.

Le tweet d’Olivier Faure rebondissait sur les déclarations, plus tôt dans la journée, de François Bayrou appelant à un «large» débat sur l’identité française et le droit du sol, à la suite des déclarations de ses ministres Darmanin et Retailleau. «En 2009, François Bayrou portait une vision inclusive qui s’opposait à celle que développe désormais une partie de son gouvernement. Gouverner c’est choisir», a ajouté Olivier Faure, accompagnant son texte d’une archive citant l’actuel Premier ministre.

Dans la foulée, le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a rapidement réagi, en commentant sous la publication du socialiste : «Supprime. Et censure», en référence au refus du PS de voter la motion de censure contre François Bayrou mardi.

Une première pique insoumise suivie de celle du leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. «Ils n’ont plus de limite. Le PS a largué les amarres avec la non-censure. Ils sont prêts à tout accepter pour coller à Bayrou», a lancé l’ancien candidat à l’élection présidentielle, sur X. Ce dernier estimant que les socialistes sont dans une forme de soutien sans participation au gouvernement de François Bayou, alors que le PS affirme qu’il n’a pas voté la censure au nom de la stabilité, afin que la France ait un budget pour l’année 2025.

Le patron des roses a ensuite répondu au leader insoumis : «Jean-Luc, ne te trompe pas d’adversaire et plutôt que de cliver la gauche, réserve tes attaques à la droite et l’extrême droite», a développé Olivier Faure. Le premier secrétaire du PS regrette notamment que les fondements de la République soient «instrumentalisés aujourd’hui par la droite et l’extrême droite contre une partie de nos concitoyens».

Avant d’ajouter : «Je me refuse à abandonner le terrain à ceux qui portent une vision rance de notre pays. Alors, oui, il faut relever le gant, refuser la reprise des mots et des concepts de l’extrême droite et être sur le terrain de la confrontation contre ceux qui dérivent».

Avant cette nouvelle passe d’armes, Olivier Faure était apparu, mercredi, sur un visuel publié mercredi par LFI sur les réseaux sociaux. Le montage le mettait sur le même plan que Marine Le Pen pour avoir refusé de censurer François Bayrou sur le budget. Le visuel a ensuite été retiré des réseaux sociaux insoumis.

Libération

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