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Un PDG médiocre et adipeux présente à une assemblée d’actionnaires le bilan annuel de sa firme pharmaceutique. Un militant environnementaliste à pot de fleurs, barbe crado, bob informe sur la tête, chemise grande ouverte sur bidon éminent, s’empare du micro pour dénoncer la destruction des habitats naturels au Pérou, rapidement exfiltré par la sécurité. Dans sa sacoche, une poignée de champignons photoluminescents qu’il y a découverts et qui guérissent toute maladie, et pourraient bien faire tomber la Big Pharma, si l’invraisemblable horde de tueurs, rivaux et agents bientôt dépêchée aux basques de ce néo-Dude, façon Big Lebowski, ne parvient pas à enrayer son projet de ferme à mycélium magique.
Mais qu’est-ce qu’on est en train de regarder ? Common Side Effects (le titre vient d’une réplique inaugurale rapportant une enquête d’opinion sur les effets secondaires d’un médicament : «La diarrhée est la plus appréciée, comparé aux pensées suicidaires») fait elle-même l’effet d’une série sous produits, qui réussit d’ailleurs jusqu’au vertige toutes ses scènes de délire psychoactif, et dont on s’amuse volontiers à imaginer ce qu’elle aurait pu être si elle n’avait pas été une série d’animation, débouchant mentalement sur un très improbable cocktail de Paul Greengrass (la saga Jason Bourne) et de
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