:quality(70):focal(2186x1530:2196x1540)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/LYLXKFGJ5FAUVD5W5KS4ZBU254.jpg)
Sur la scène du Café de la danse, il y a presque un an, Solann affichait déjà des arguments béton : une voix à hautes secousses émotionnelles, une écriture à la fois brillante et cathartique, des orages instantanés après des offrandes envoûtantes. Pas besoin d’être Madame Soleil pour prédire qu’elle serait ce chaînon manquant entre Zaho de Sagazan et Pomme. Après la forteresse dressée par Rome, morceau manifeste et offensif à l’encontre des bassesses patriarcales, la jeune femme de 25 ans fonce désormais tout droit vers les victoires de la musique. Nommée à trois reprises sous la foi de son EP Monstrueuse, elle devrait au moins logiquement glaner la statuette de la révélation féminine.
De la fragilité souveraine, de l’aplomb tourmenté, Si on sombre ce sera beau en regorge. C’est un disque de contrastes à l’image de son titre, délicat et nerveux, lyrique et menaçant, enveloppant et grondant. Encore plus libre et irradiante, toujours poussée par la production de l’impeccable Marso, Solann fait déferler toutes les nuances d’une sensibilité rémanente. Supplique adressée à
Leave a Comment