James McBride, l’orphelin de Chicken Hill

James McBride, l’orphelin de Chicken Hill

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Le titre du nouveau roman de James McBride évoque ces enseignes prometteuses, café japonais ou librairie transalpine, où le lecteur puise détente et consolation. L’Epicerie du paradis sur Terre : l’affaire est dans le sac. Un papillon doré, sur la couverture, annonce «Un livre phénomène aux USA», et «1 million d’exemplaires vendus !» Comme il est d’usage dans l’exportation des best-sellers, presque toutes les éditions étrangères reproduisent à l’identique la jaquette d’origine. C’est le cas en France à quelques détails près. Le personnage dessiné, masculin et brun de peau, a une casquette bleue aux Etats-Unis et jaune chez nous. Il porte un gros ballon rouge, coincé sous son bras droit outre-Atlantique, et sous son bras gauche dans la version française. L’accessoire suggère un jeune garçon quand la silhouette aurait pu être celle d’un ouvrier. Il y a bien un enfant de 12 ans au cœur de l’intrigue. Il est noir, sourd et orphelin. Les autorités voudraient l’envoyer dans un établissement spécialisé. Quand il faut le cacher, une personne se propose : celle qui tient la seule épicerie juive de Chicken Hill, le quartier déshérité de Pottstown, Pennsylvanie.

Puisqu’ils conviennent, autant utiliser les adjectifs employés par les confrères de langue anglaise : «Charmant, intelligent, fulgurant et réconfortant» (New York Times). «Vibrant» (Washington Post). «Profondément humain […], édifiant, empreint de bonté et d’esprit de communaut

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