Jack Lang porte plainte après avoir été pris à partie et «poussé à terre» lors d’un rassemblement contre la pédocriminalité

Jack Lang porte plainte après avoir été pris à partie et «poussé à terre» lors d’un rassemblement contre la pédocriminalité

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Une enquête a été ouverte pour «violences volontaires en réunion» après que Jack Lang, ancien ministre de la Culture et actuel président de l’Institut du monde arabe, a été poussé à terre en marge d’un rassemblement à Paris contre la pédocriminalité, a-t-on appris ce dimanche 9 février auprès du parquet de Paris. Samedi, vers 19 h 30, Jack Lang, qui sortait du métro pour se rendre à l’Opéra-Garnier, a été pris à partie par un groupe de personnes participant à un rassemblement du «Collectif international pour l’abolition de la pédocriminalité». «Elles m’ont entouré, certaines criaient “pédophile”, “violeur d’enfants”. Puis, un homme m’a poussé à terre», a relaté l’ancien ministre.

Agé de 85 ans, Jack Lang a été brièvement hospitalisé pour des dermabrasions et est ressorti de l’hôpital dans la soirée, avait indiqué un peu plus tôt une source policière, confirmant une information du Figaro. Une plainte a été déposée au commissariat central et une enquête a été ouverte pour «violences volontaires en réunion sur personne chargée de mission de service public suivies d’incapacité inférieure à huit jours», selon le parquet de Paris. «Il y a sur les réseaux sociaux une recrudescence des calomnies à mon encontre», a déploré l’ancien ministre.

En cause notamment, une pétition de janvier 1977 défendant les relations sexuelles entre adultes et enfants, publiée dans le Monde mais aussi dans Libération. Rédigée par l’écrivain Gabriel Matzneff, accusé de pédocriminalité, elle était notamment signée par la romancière et philosophe Simone de Beauvoir, le poète Louis Aragon, le sémiologue et critique littéraire Roland Barthes ou encore Jack Lang. Avoir signé cette pétition «était une connerie», avait regretté en 2021 sur Europe 1 l’ancien ministre.

«J’ai obtenu trois condamnations judiciaires pour diffamation sur ces calomnies et je continuerai à poursuivre avec détermination tous les calomniateurs», a relevé le président de l’Institut du monde arabe.

Libération

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