«The Brutalist», l’édifice prodige

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Mercredi 12 février sort en France un film hors normes dans le paysage du cinéma américain. Il s’appelle The Brutalist, a obtenu dix nominations aux oscars, et met en scène les destinées d’un architecte fictif passé par le Bauhaus, survivant de la Shoah, qui débarque aux Etats-Unis après-guerre. Par sa durée, sa revendication d’une pensée complexe, son ambition, il détonne.

Hasard du calendrier, ou peut-être pas, tant le film a la volonté de se confronter à la trahison des idéaux fondateurs du pays, il surgit au moment où l’architecture qu’il met en scène, «brutaliste», dont un des hérauts en France fut Le Corbusier, a été attaquée par Donald Trump. Le problème ? Le Président ne la trouve pas «beautiful». Au vu des casinos et tours miroirs construits par l’ex-entrepreneur immobilier, l’on est en droit de s’étonner qu’il manifeste une quelconque opinion esthétique sur le design des immeubles fédéraux. Mais dans un décret de 2020 déjà, Trump critiquait deux bâtiments construits par Marcel Breuer, l’une des inspirations du personnage de The Brutalist réfugié aux Etats-Unis : celui abritant le département de la Santé et

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