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Chronique «Aux petits soins»
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Le président de la Ligue contre le cancer, Philippe Bergerot, fustige les mesures du gouvernement, examinées par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale cette semaine, pour diminuer les dépenses de l’assurance maladie. Des choix qui risquent d’empêcher les patients précaires d’accéder aux soins.
C’est son premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale en tant que président de la Ligue nationale contre le cancer. Et Philippe Bergerot, 68 ans, élu en mai à la tête de l’association, est diablement inquiet alors que débute cette semaine l’examen du texte en commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale. «Pourquoi faire tout à l’envers ? se demande l’homme qui a consacré toute sa vie à la lutte contre la maladie, en tant, notamment, que radiothérapeute à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Ce sont peut-être des économies sur le moment, mais très vite, cela va avoir l’effet inverse.»
Philippe Bergerot aligne des chiffres en pagaille pour dénoncer les mesures annoncées, comme la hausse du ticket modérateur dans les consultations (la part prise en charge par les complémentaires ou mutuelles), mais aussi des contraintes plus fortes qui vont peser sur le remboursement des transports sanitaires. «Cela va toucher bien sûr tous les malades, mais de façon encore plus lourde les personnes atteintes d’un cancer qui doivent aller régulièrem
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