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Il suffit de le voir avancer d’un pas fier sous la nef du Grand Palais, se déplacer, si spontané, sur la petite scène circulaire montée au milieu des professionnels de la «tech» et switcher, si naturel, de l’anglais au français et du français à l’anglais, pour comprendre : qu’est-ce qu’il aime ça… En ce 10 février à Paris, en fin de première journée du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, Emmanuel Macron vient présenter la dernière levée de fonds de la start-up France : 109 milliards d’euros d’investissements, essentiellement étrangers. Dans le détail : un accord-cadre de 50 milliards avec les Emirats arabes unis, 20 milliards amenés par le fonds nord-américain Brookfield, des investissements d’Amazon à hauteur de 6 milliards, le lancement du plus grand supercalculateur européen par le champion Mistral AI, des data centers géants à Marseille et en région parisienne, en attendant l’annonce de la stratégie européenne prévue pour le lendemain.
Show de mi-parcours d’un président de la République affairé à redorer son image autant qu’à imposer l’Hexagone dans la course à l’IA qui oppose la Chine aux Etats-Unis, le discours donnait au sommet de Paris des airs de Choose France, ces clinquants rendez-vous annuels à Versailles destinés à séduire les patrons étrangers. Et son
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