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Enchâssée entre ses parents, elle se ronge les ongles, a le regard cerné. Amandine B. a 25 ans et disparaît presque dans son blazer bleu marine. Lui débarque à l’aise, intégralement vêtu de noir. Jean-Pierre Dartevelle fait glisser ses petites bottines contre le parquet de la salle «A» du tribunal judiciaire de Besançon et part claquer la bise à ses proches, avant de s’asseoir confortablement, les jambes croisées, face aux parties civiles. Le procès de l’ancien numéro 2 du tennis français, 74 ans, s’est ouvert ce mardi 11 février devant la cour criminelle du Doubs et doit durer trois jours. Il répond de viols entre le 20 septembre 2016 et le 31 mars 2018 sur une ancienne joueuse de tennis prometteuse, lorsqu’elle avait entre 17 et 19 ans. Cette dernière n’a pas demandé le huis clos, alors que c’est la règle a priori pour les crimes sexuels sur mineurs.
L’audience s’ouvre dans les temps, à 9 heures, mais le planning chargé de cette première journée de procès ne tarde pas à prendre du retard. Pas moins de 18 témoins doivent déposer ce mardi à la barre pour permettre à la cour d’apprécier si la relation entre l’ancien vice-président de la Fédération française de tennis (FFT) et la jeune femme constituait une «em
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