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Tout est trouble dans Captain America : Brave New World. «Trouble» dans les deux sens et deux langues, VF et américain d’Hollywood, flou et emmerdements, et des deux côtés du rideau, dans la fiction et l’industrie. Chez Marvel/Disney, l’état toujours préoccupant du «MCU», la plus volumineuse franchise de super-héros de ces vingt dernières années qui a tout raflé et fait muter pendant sa première ère de win (2008-2019) mais qui subit depuis le hiatus du Covid une tempête créative et financière qui la fait sérieusement tanguer. Dans le récit, une menace aux contours aussi incertains que son objectif alors qu’accède au poste de président des Etats-Unis un ennemi «politique» du héros Sam Wilson (Anthony Mackie), devenu nouveau Captain America à l’issue d’une mini-série Disney+ (Falcon et le soldat de l’hiver) que la plupart des spectateurs ont oublié depuis sa première diffusion en 2021. Le monde parallèle de Marvel a beau mûrir ses propres catastrophes et défis géopolitiques à base d’invasions extraterrestres plutôt que de montées des régimes autoritaires et des effets délétères du réchauffement climatique, on s’amuse d’abord de ce que le film du Nigério-Américain Julius Onah, écrit et filmé dans la tourmente industrielle et l’attente d’un éventuel second mandat de Trump, va faire résonner d
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