«On subit une pression permanente» : aromantiques et asexuels en ont ras le cœur de la Saint-Valentin

«On subit une pression permanente» : aromantiques et asexuels en ont ras le cœur de la Saint-Valentin

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Fleurs rouges, chocolats en forme de cœur, comédies romantiques à foison : la Saint-Valentin arrive. On ne voit presque plus que des couples et de la romance partout. A chaque coin de rue. Elle envahit les films, les musiques, les publicités. Chaque année, que ce soit pour le 14 février ou même à Noël, nous sommes bombardés d’amour sirupeux. Et avec, une pression sociale à trouver sa moitié, avoir un coup de foudre, sous peine de subir le sentiment de rater quelque chose. Ce qui est complètement inenvisageable pour les personnes aromantiques, dites «aros», qui ne ressentent peu ou pas du tout d’attirance romantique (1). Une semaine est d’ailleurs dédiée à la visibilisation de cette orientation du 16 au 22 février, soit… juste après la Saint-Valentin.

«Quand j’étais adolescente, la Saint-Valentin était une période compliquée. Tout le monde me demandait qui était mon crush secret, celui que j’aimais en cachette», se souvient Bonnie. Une question à laquelle cette Suisse aromantique (aro) et asexuelle (ace) de 29

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