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Comment aider un nouveau pouvoir fragile que l’on ne connaît pas et auquel on ne fait que modérément confiance ? Des représentants de plusieurs pays occidentaux et arabes, de la Turquie, de l’Union européenne et de l’ONU se retrouvent ce jeudi 13 février à Paris pour discuter avec le nouveau ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Hassan al-Chaibani. Après les conférences d’Akaba (Jordanie) et de Riyad (Arabie Saoudite), la France accueille pour la première fois sur le sol européen une telle rencontre, un peu plus de deux mois après la chute du régime de Bachar al-Assad et la prise de pouvoir du nouveau président Ahmed al-Charaa. «Personne n’a intérêt à sa déstabilisation et à un scénario à l’irakienne, tout le monde veut lui donner sa chance», assure une source diplomatique.
Les pays occidentaux n’ont pas les moyens d’imposer leurs conditions, mais ils peuvent les répéter, comme leurs envoyés qui se sont succédé à Damas depuis décembre l’ont déjà fait. La principale est la formation d’un gouvernement inclusif, à savoir qui laisse une place significative aux minorités, qu’elles so
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