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Lorsque Emile Zola découvre le plaisir de la bicyclette, ce n’est pas encore l’affaire Dreyfus qui bouleverse sa vie, mais les déchirements de sa vie privée. On est en 1893, il a 53 ans, un peu d’embonpoint, et sa femme Alexandrine sait qu’il mène une double vie. Avec son ancienne lingère, Jeanne Rozerot, installée pas très loin du foyer conjugal, resté sans descendance, il a eu deux enfants, Denise et Jacques. Une lettre anonyme a averti Alexandrine. Alors pour échapper aux tensions, Emile Zola pédale. Ce qui met en joie la presse satirique et spécialisée. Alors que l’auteur du Bonheur des dames a acheté une bicyclette de luxe, une Rudge à 1000 francs (généralement un bel engin se vend entre 400 et 600 francs), le journal le Vélo parle de «la conversion vélocipédique» de l’écrivain. Et fait un parallèle avec «la prise de la Bastille».
En fait toute la famille à deux lits s’y est mise ou s’y mettra. Emile Zola, également passionné de photographie, immortalise (séparément) Alexandrine sur son grand tricycle avec voilette, canotier et jupe-culotte et Jeanne, plus jeune et tout aussi gracieuse sur sa bicyclette. Plus tard, après
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