Le PMU, un troquet où sociabiliser… en relative mixité

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On y vient pour les paris hippiques ou les jeux de grattage, bien sûr, mais le PMU est aussi un endroit qui accueille (presque) tout le monde et qui permet de conserver les liens sociaux dans des coins parfois dépourvus d’autres lieux de socialisation. C’est ce que met en avant une enquête sociologique rendue publique ce jeudi 13 février, menée par l’Ifop pour le compte de l’enseigne de paris sportifs et la Fondation Jean-Jaurès. Plus d’un Français sur 10 (11 %) passe dans l’un des 14 000 PMU au moins une fois par semaine – à titre de comparaison, il existe 7 000 bureaux de poste –, et près d’un sur 5 (18 %) chaque mois. C’est dire si observer la France par le biais de ces lieux de vie est intéressant, d’autant qu’ils sont variés, ne proposant pas tous les mêmes services – snacking voire vraie restauration, caviste, épicerie, soirées karaoké… peuvent compléter leurs fonctions premières de café et salle de jeux. On relèvera néanmoins que l’enquête a été menée à la demande de la société de paris hippiques.

Lorsque de nombreux lieux de vie et services publics ont fermé dans sa ville, ou que les cafés des grosses métropoles sont trop chers voire snobs, le PMU apparaît comme un lieu où l’accueil est quasi-inconditionnel. Il est possible d’y rester longtemps, quand d’autres éta

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