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Rien n’y a fait. L’Observatoire de la liberté de création (OLC), émanation de la Ligue des droits de l’homme, a eu beau dénoncer à maintes reprises, une loi «absurde et son application ubuesque», le parquet de Nanterre vient donc de se ranger aux arguments des associations de protection de l’enfance dans la tonitruante et cacophonique «affaire Vivès». Ainsi ce jeudi 13 février apprenait-on que l’auteur star de la bande dessinée française, âgé aujourd’hui de 41 ans, serait jugé les 27 et 28 mai pour fixation et diffusion d’image à caractère pornographique dans deux de ses albums. En dépit du caractère volontairement grotesque et outrancier de dessins certes critiquables (comme toute œuvre) mais purement fictionnels.
Surtout, était confirmée une étonnante stratégie juridique : Bastien Vivès est poursuivi non pas par la section presse du parquet de Nanterre mais par celle en charge des mineurs. «Peut-on sérieusement soutenir qu’un dessin de la bande dessinée Petit Paul équivaut à une photographie d’un “Petit Paul” réel ?» interrogeait en 2022 dans nos pages le spécialiste de la liberté d’expre
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