:quality(70):focal(2842x1614:2852x1624)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/FNF35LIQKFAJHIG42J6EOHQIGY.jpg)
L’ancien Premier ministre a été placé en garde à vue ce jeudi 13 février à 9 heures dans le cadre d’une enquête préliminaire économique et financière ouverte par le parquet, relate en début de soirée à Libération Jean-David Cavaillé, procureur de Perpignan, confirmant une information du quotidien Midi Libre. Il était aux alentours de 19 heures quand le procureur a annoncé que «la garde à vue venait à peine d’être levée».
Jean Castex est soupçonné de détournement de fonds publics alors qu’il était président en 2017 de la communauté de communes Conflent Canigo, mais «il n’y a aucun soupçon d’enrichissement personnel», martèle Jean-David Cavaillé ce jeudi soir, qui affirme qu’il s’agit d’«une affaire de volonté de sauvegarde d’une entreprise et de questionnements sur le cadre juridique utilisé pour parvenir à cet objectif».
Au total, quatre personnes ont été entendues ce jeudi. Jean Castex, donc, mais aussi «les deux vices-présidents de la communauté de commune et le directeur général des services», indique Jean-David Cavaillé, qui explique que «des investigations complémentaires ont été demandées, y compris par Jean Castex lui-même». Le procureur de Perpignan affirme qu’à l’issue de ces nouvelles investigations, il verra «s’il est opportun de reprendre ou non les gardes à vue».
Cette enquête a été ouverte à la suite d’un signalement de l’association Anticor en 2023, précise le procureur de Perpignan.
Leave a Comment