Industrie du jeu vidéo : «La course aux superproductions est une formule qui ne fonctionne plus»

Industrie du jeu vidéo : «La course aux superproductions est une formule qui ne fonctionne plus»

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Depuis 2022, le secteur du jeu vidéo est en souffrance, subissant des vagues de licenciements (33 600 au moins en trois ans) et de fermetures de studio. Quelques jours après un mouvement de grève générale du jeu vidéo français, Libération s’est entretenu avec Stéphane Rappeneau, spécialiste des rouages économiques du secteur qui, après vingt ans en banque d’investissement, a cofondé le studio Weird Loop et un portail d’aide au financement du secteur indépendant. Observateur aguerri, il explique comment l’industrie a basculé d’un âge d’or à une crise appelée à durer.

Que s’est-il passé pour l’industrie du jeu vidéo durant le Covid, quand après une décennie de croissance survient un moment d’euphorie ?

Avant le Covid, le jeu vidéo a connu pendant une dizaine d’années une très forte croissance, souvent à deux chiffres. Mais le secteur était en situation de sous-investissement parce qu’il était jugé trop petit. Quand il a commencé à dépasser les 100 milliards de chiffre d’affaires par an, les financeurs privés ont commencé à s’y intéresser. L’étincelle a eu lieu pendant le Covid avec la prise de conscience que tout le monde jouait et que c’était un marché qui pouvait représenter ceux du cinéma et de la musique réunis. Mais qu’il n’avait pas de circuit de

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