Le consentement, cet obscur objet du désir

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Il flotte dans les esprits, les discussions de comptoir ou dans les cours d’assises, mais n’est pas (encore) inscrit dans la loi française. Dans la foulée du procès Mazan qui l’a remis en lumière, faut-il inscrire le consentement dans la définition pénale du viol ? Le débat, clivant même dans le champ féministe, semble prendre une nouvelle tournure depuis qu’une part croissante d’intellectuelles et de militantes se rattachent à la réponse négative à cette question. Si la philosophe Manon Garcia a été l’une des premières à prononcer haut et fort, dans le Monde en décembre 2023, sa réticence face à une mesure qu’on pourrait, a priori, considérer comme un progrès, elle n’est plus la seule.

Fin janvier, dans la foulée d’un rapport parlementaire porté par deux députées EE-LV et Renaissance et prônant l’ajout du «non-consentement» dans la définition pénale du viol, l’association Osez le féminisme ! elle-même s’est fendue d’un communiqué dénonçant un «piège pour les victimes» et appelant à la pleine application de la loi actuelle plutôt qu’à sa modification, loi que le collectif juge suffisante pour encadrer une

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