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Ces derniers mois, la transition écologique aura été comme balayée d’un revers de manche économique. Le budget finalement adopté par le Parlement ne fait que confirmer ce désintérêt croissant du politique : fonds vert, aides à l’acquisition de véhicules propres ou encore transports collectifs – la liste n’est pas exhaustive – voient leurs enveloppes budgétaires baisser, parfois drastiquement. Et ce n’est pas parce que l’écologie serait devenue trop woke. Les appels à une «transition juste» ont beau se multiplier, ils demeurent incantatoires. Pour comprendre une telle impuissance à faire primer la dette écologique sur la dette budgétaire, il faut donc interroger leurs impensés.
Depuis le mouvement des gilets jaunes, la transition écologique est supposée avoir rejoint la question sociale. Juste, équitable, redistributive, elle veille à ne plus se faire sur le dos des ménages populaires. Il est désormais admis que ce sont eux qui souffrent le plus de nuisances dont ils sont pourtant les moins responsables. Pour embarquer tout le monde vers une société post-carbone, il convient de répartir équitablement la charge de l’effort en demandant aux classes aisées une contribution plus importante. Comme l’écrivait récemment l’économiste
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