Tanguy Pastureau : «Pour l’instant Zaho de Sagazan ne suscite rien en moi»

Tanguy Pastureau : «Pour l’instant Zaho de Sagazan ne suscite rien en moi»

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Spécialiste de la découpe caustique de l’actu dans la Bande originale sur France Inter, il grimpe aussi sur scène pour la tournée de son spectacle Un monde hostile pour un cœur tendre.

Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescent ?

Push de Bros, un groupe de 1988 qui n’a pas dépassé 1988 et qui, au collège, n’était écouté que par les filles.

Votre moyen préféré pour écouter de la musique ?

Aujourd’hui streaming, jamais de playlists, toujours des albums entiers, sur une plateforme à haute résolution sonore, Qobuz.

Le dernier disque que vous avez acheté et sous quel format ?

Waiting for the Sun des Doors, racheté en vinyle.

Où préférez-vous écouter de la musique ?

Dans le train quand je suis en tournée, en regardant les paysages défiler devant mes yeux rêveurs.

Est-ce que vous écoutez de la musique en travaillant ?

Jamais, j’ai même un casque d’isolation sonore que les ouvriers utilisent sur les chantiers.

La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?

Shame on You d’Ophélie Winter.

Le disque que tout le monde aime et que vous détestez ?

Pour l’instant, Zaho de Sagazan ne suscite rien en moi.

Le disque pour survivre sur une île déserte ?

The Queen is Dead des Smiths. J’aime tellement ce disque.

Y a-t-il une maison de disques à laquelle vous êtes attaché ?

Born Bad Records, pour leurs compilations thématiques de raretés parfois déjantées.

Quelle pochette avez-vous envie d’encadrer chez vous ?

Jimi Hendrix, Electric Ladyland. La pochette avec le groupe de petites dames assises toutes nues.

Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?

Dominique A, Immortels.

Préférez-vous les disques ou la musique live ?

Les albums, pour les heures de production qui souvent s’entendent au casque. J’aime cette perfection quasi pas humaine qu’on ne retrouve jamais réellement en concert.

Votre plus beau souvenir de concert ?

Etienne Daho à l’Olympia, en 2007. Avec Boulevard des Capucines, qui collait si bien au lieu.

Allez-vous en club pour danser, draguer écouter de la musique ou n’allez-vous jamais en club ?

Jamais. Trop de gens, trop de sueur. Il y a trente ans, je pouvais danser des heures et des heures et des heures sur la drum’n’bass la plus martiale qui soit.

Quel est le groupe que vous détestez voir sur scène, mais dont vous adorez les disques et inversement ?

The Cure, j’aime uniquement sur disque. En live, je n’ai pas la patience d’attendre qu’ils installent les titres qui parfois s’étendent sur quatorze minutes. Au contraire, pour moi le reggae ne se vit qu’en live, pour la spiritualité et l’osmose.

Votre musique de film préférée ?

Almost Famous, film de Cameron Crowe sur la rock critic des années 70, quand le magazine Rolling Stone faisait et défaisait les artistes.

Quel est le disque que vous partagez avec la personne qui vous accompagne dans la vie ?

La BO du film les Chansons d’amour de Christophe Honoré que nous écoutions beaucoup lors de notre rencontre.

Le morceau qui vous rend fou de rage ?

Dirt des Stooges. Un morceau lent mais terriblement vénéneux qui me transporte et me rend irascible.

Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?

Je ne fais jamais ça, par peur de me lasser. J’écoute, je laisse du temps, j’y reviens.

Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?

Wham à l’époque des mini-shorts, mais je n’ai pas le fessier pour ça.

La chanson qui vous fait toujours pleurer ?

Ben Harper, Another Lonely Day.

Quelles sont vos trois chansons fétiches ?

Elton John, Tiny Dancer (1971). Alpha Blondy, Jerusalem (1986), Grant Lee Buffalo, Fuzzy (1993)

Libération

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