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Un adolescent de 17 ans a été arrêté ce dimanche 16 février à Meythet, ville voisine d’Annecy (Haute-Savoie), peu de temps après avoir menacé sur le réseau social TikTok de s’en prendre à des femmes en les agressant au couteau. Ce sont les gendarmes qui sont intervenus, alors que le jeune homme se trouvait sur la place centrale de la commune. «A leur vue, il a sorti de son sac un couteau et s’est montré menaçant», explique le parquet d’Annecy dans un communiqué consulté par Libération.
Les militaires lui ont d’abord tiré dessus avec un taser, avant d’ouvrir le feu avec leur arme de service et de le toucher à la jambe. Il a été hospitalisé, sans que ses jours ne soient en danger, selon le parquet. Dans le communiqué, l’adolescent est décrit comme «présentant des fragilités psychologiques importantes» et «connu pour être un proche de la mouvance incel», ces célibataires masculinistes qui veulent se venger des femmes.
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Une vidéo diffusée en direct sur TikTok par l’adolescent avait été pointée à la plateforme de signalement des contenus illicites en ligne Pharos huit minutes avant l’intervention des gendarmes, soit à 12 h 36. Dans cette vidéo, il menaçait de s’en prendre à des femmes avec un couteau. Il a été «très rapidement localisé par les gendarmes» de la brigade de Meythet, «qui reconnaissaient les lieux en visionnant la vidéo», d’après le parquet d’Annecy.
Selon les informations de nos confrères du Dauphiné Libéré, le jeune homme avait aussi été signalé par des riverains, «errant dans les rues avec son arme». Le journal local ajoute que les gendarmes l’ont découvert assis sur un banc et jouant avec son couteau, dans le centre de la petite ville.
Deux enquêtes ont été ouvertes. La première pour «provocation directe à un acte de terrorisme commise au moyen d’un service de communication au public en ligne, menace de mort contre les personnes et apologie du terrorisme». Elle a été confiée à la direction de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de la DIPN de Haute-Savoie. La seconde enquête a été ouverte pour «violences avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique» et a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Chambéry.
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