:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/F7VIA2MGFZHGDKDUNKHSFNIVLM.jpg)
Dix mois après l’émission, le Complément d’enquête sur Gérard Depardieu agite encore la controverse. Dans une séquence du magazine de France Télévisions, on voyait notamment Depardieu sexualiser une petite fille d’une dizaine d’années en train de faire du cheval : «Si jamais il galope, elle jouit, c’est bien ma fifille ! Continue !» La défense de l’acteur avait contesté les faits, prétextant que Depardieu ne s’adressait pas à la fillette mais à une autre cavalière.
A lire aussi
Or, d’après une information du Parisien, le rapport de l’huissier mandaté par France Télévisions pour analyser les rushs de l’émission exclut la possibilité que Gérard Depardieu se soit adressé à une autre cavalière que la fillette. «Au cours de cette séquence, je constate qu’à l’exception de la jeune fille, seuls des cavaliers d’apparence masculine entrent en premier plan des caméras», écrit l’huissier, selon les informations de BFMTV.
«Les folles qui sont à cheval…»
Pire encore pour l’acteur, ces propos obscènes tenus par la suite, mais coupés volontairement par la société de production du magazine : «Non mais s’il la fait galoper, elle mouille, elle jouit, tu sais que celles qui font la route du sel, ou les folles qui sont à cheval, elles ont le clito qui frotte sur le haut de la… sur le pommeau de la selle…» Contacté par BFM, l’avocat de Depardieu persiste à dire que son client s’adressait à une autre cavalière et maintient qu’il s’agissait d’une œuvre de fiction, et non d’un documentaire. Vendredi 18 octobre, la justice avait ordonné une expertise pour déterminer si ces images avaient été manipulées.
Tournées lors d’un voyage en Corée du Nord avec Yann Moix en 2018, les images avaient été rendues publiques par cet épisode de Complément d’enquête, fin 2023. L’émission avait suscité une énorme polémique et précipité la chute de l’acteur, mis en cause par plusieurs femmes pour des viols et des violences sexuelles. Gérard Depardieu doit être jugé le 28 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris pour des agressions sexuelles commises sur deux femmes lors du tournage du film de Jean Becker les Volets verts, en 2021. Un procès a aussi été requis à son encontre en août devant la cour criminelle départementale pour viols et agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould.
Leave a Comment