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Les déclarations tonitruantes du président américain sur l’Ukraine et de son vice-président J. D. Vance sur les démocraties européennes amorcent «une cassure au sein de l’Occident», doublé désormais d’un rapprochement russo-américain, observe Michel Duclos, diplomate et ancien représentant de la France auprès des Nations unies. Pour le conseiller spécial géopolitique à l’Institut Montaigne et auteur de Diplomatie française (Alpha, 2024), Donald Trump n’exclut pas encore faire partie d’un camp occidental, «mais à condition que ses partenaires en payent le tribut militaire et financier».
Vous alertiez, en novembre, sur l’urgence de ne pas laisser les Etats-Unis et la Russie se lancer seuls dans des pourparlers directs sans inclure l’Ukraine et qui affecteraient l’Europe.
Ce n’est effectivement pas une surprise de voir les Américains et les Russes négocier entre eux. Tout laissait à penser qu’une telle configuration excluant l’Ukraine et l’Europe allait se produire. Même si le ton amical et presque admiratif qu’affiche Donald Trump vis-à-vis de Vladimir Poutine continue de surprendre, surtout en comparaison de son mépris envers Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien a pourtant fait tout ce qu’il a pu pour rester dans la boucle. Il a soigneusement cultivé sa relation avec Donald Trump.
Il l’a vu à Paris à l’occasion de la réouverture de Notre-Dame. Il faut se souvenir qu
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