L’animateur Christophe Dechavanne jugé pour conduite sous stupéfiants en récidive

La figure du PAF (paysage audiovisuel français) Christophe Dechavanne doit comparaître jeudi 20 février devant le tribunal correctionnel de Moulins (Allier), selon nos confrères de La Montagne. Le journal local rapporte ce lundi 17 février que le chroniqueur permanent de l’émission «Quelle époque !» sur France 2 est accusé d’avoir conduit «en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants, en récidive». Il avait été contrôlé au volant de son véhicule, le 17 août 2024, à Toulon-sur-Allier.

À l’époque, les gendarmes de l’Allier avaient effectué une série de contrôles sur des axes départementaux. Selon les informations de La Montagne, les militaires avaient alors contrôlé «un automobiliste âgé de 66 ans, immatriculé en dehors du département». Ce dernier avait été testé positif à la cocaïne et «avait également commis un excès de vitesse, roulant à 120 km/h au lieu des 80 km/h autorisés» sur la RN7. Il s’agirait de Christophe Dechavanne, selon La Montagne, qui a consulté le «rôle» – le document répertoriant l’ensemble des affaires qui doivent être jugées – du tribunal correctionnel de Moulins.

Contacté par Libération, l’avocat du producteur, Me Dylan Slama «ne confirme ni n’infirme rien» et se refuse à tout commentaire sur cette affaire. Christophe Dechavanne avait abordé le sujet de la consommation de drogue dans son autobiographie «Sans transition», qui a été publiée en janvier 2024. Il y niait être dépendant à la cocaïne, ainsi que dans une interview accordée au Parisien : «je sais très bien quelle réputation j’avais dans Paris. Je sais en plus qui l’a fait courir la première fois, et je suis allé lui dire qu’il fallait que ça s’arrête. Mais c’était trop tard.»

Selon nos confrères du Parisien, Dechavanne risque jeudi «une amende, une suspension ou une annulation de permis, voire une peine de prison». On ne sait pas s’il sera présent à l’audience. Contacté par Libé, le parquet de Moulins n’a pas répondu à nos sollicitations.