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Regarder persévérer la tendresse par-delà les cruautés de la vie, on a connu programme plus alléchant a priori. Un défi d’auteur aujourd’hui, et ici d’autrice, consiste pourtant à assumer de dévaler la route de l’émotion en ligne droite, sans se planquer derrière les détours de genres ou sourires en coin. Après le Roman de Jim des frères Larrieu, le cinéma français semble connaître un nouvel engouement pour les mélos de filiation, et particulièrement de paternité cabossée. Des larmes pour les papounets au cœur gros ! Dans l’Attachement, Carine Tardieu filme donc des gens, et pas que des pères, qui par la force des choses se mettent à aimer et élever les enfants des autres. Avec l’idée que les relations les plus intéressantes sont intermédiaires aux liens du sang, à l’amour romantique ou à l’amitié pur sucre (voisin-voisine, belle-mère éphémère dans la vie d’un enfant, «gendre éternel» aux yeux d’une mère qui a perdu sa fille…)
On se méfie au début, quand le sujet du film semble être l’apprivoisement entre une quinqua indépendante, allergique aux enfants (Valeria Bruni-Tedeschi), et le fils d’un couple de voisins (César Botti) dont
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