:quality(70):focal(2483x1793:2493x1803)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/5QEIALOS5VFNLPVLICE65FBDFE.jpg)
COP16 à Cali
Article réservé aux abonnés
Cet outil financier visant à transformer les actions de sauvegarde en argent comptant s’invite à la COP16 sur la biodiversité de Cali en Colombie. «Libération» décrypte un système promu par des entreprises, des Etats, et même certaines ONG qui y voient un moindre mal.
C’est une alliance qui semble contre-nature. «Crédit», concept abstrait renvoyant au monde de la finance, et «biodiversité», tissu vivant de notre planète. Après les controversés «crédits carbone», de nombreux acteurs économiques, politiques et même des ONG vertes poussent désormais pour des «crédits biodiversité». Mi-septembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est notamment dite favorable à l’instauration de «crédits nature» sur le Vieux Continent, un système qui récompenserait les actions favorables à la préservation de l’environnement. La déclaration préparait le terrain pour la COP16 sur la biodiversité qui s’est ouverte lundi 21 octobre à Cali en Colombie. Plusieurs annonces visant à développer les crédits biodiversité à l’échelle internationale y seront égrenées à partir de mercredi 23 octobre. Car, même si le sujet est encore balbutiant et ne fait pas consensus parmi les associations environnementales, des acteurs de poids sont déjà dans les starting-blocks.
Qui a eu cette idée ?
L’idée de «vendre la nature pour la sauver», selon l’expression popularisée par la chercheuse américaine Kathleen McAfee, aujourd’hui professeure de relations internationales à l’université de Californie, fait son chemin depuis une quinzaine d’années. Les crédits
Leave a Comment