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Entre des soins du visage prodigués «par» des professionnels ou «sur consignes» de professionnels, il n’y a que quelques mots d’écarts. Quelques mots qui ont pourtant leur importance, et qui ont peut-être contribué à nourrir un emballement médiatique, puis une polémique politique autour des activités proposées aux détenus dans les prisons françaises, poussant le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, à annoncer en début de semaine l’arrêt de toute «activité ludique» en prison. Sur la base, donc, d’un récit en partie erroné.
L’affaire débute le 13 février, veille de la Saint-Valentin. Dans un communiqué intitulé «service à domicile», le syndicat local Force ouvrière justice Seysses, qui se dit «indigné», dénonce des conditions de détention jugée «trop laxiste». En cause : l’organisation de «soins du visage» par des élèves en esthétique d’une école de Toulouse (Haute-Garonne). «Ces messieurs les détenus et ces mesdames les détenues se verront bénéficier de soins du visage le jour de la Saint-Valentin ! Non, vous ne rêvez pas !! Tout cela payé par nos impôts !» fustige le syndicat, qui demande alors à la direction de l’établissement «l’annulation de cette activité et souhaite qu’à l’avenir de telles activités ne voient plus le jour sur l’établissement». «Apprendre à l’école, passer son bac, apprendre à écri
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