En Corse, «la mort de Chloé montre que notre combat contre la mafia est plus que jamais vital pour l’île et sa jeunesse»

En Corse, «la mort de Chloé montre que notre combat contre la mafia est plus que jamais vital pour l’île et sa jeunesse»

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Samedi 15 février, la Corse a connu un nouvel homicide traumatique, celui de Chloé Aldrovandi, 18 ans, étudiante à l’université de Corte. Selon les premiers éléments de l’enquête, la jeune femme, au volant d’une voiture, a essuyé des tirs qui ne lui étaient pas destinés. Une fois de plus, la piste d’une erreur de cible, liée à des règlements de compte, affleure. Le 8 mars à 14 heures à Ajaccio, un rassemblement sera organisé pour dénoncer l’emprise mafieuse qui étreint la Corse, le nom de Chloé Aldrovandi s’ajoutant à la longue liste des victimes de la criminalité insulaire.

Parmi les collectifs mobilisés, celui créé en 2019 pour Maxime Susini sera présent, et représenté notamment par son oncle, Jean-Toussaint Plasenzotti, 67 ans. Ce professeur de langue corse mène depuis près de six ans un combat résolu pour que les autorités sortent du déni et renforcent l’arsenal judiciaire contre la criminalité organisée. Le 12 septembre 2019, son neveu, connu pour son opposition au crime organisé et au trafic de drogue, avait été assassiné au petit matin près de sa paillote, le «1768», située sur la plage du Peru à Cargèse. Un dossier sur lequel plan

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