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Avant même d’atteindre ce jeudi 20 février la barre symbolique d’un mois de come-back furibard à la Maison Blanche, Donald Trump se rengorgeait d’avoir su accomplir à l’aube de son second mandat ce que d’autres présidents «n’avaient pas su faire en huit ans». Et si l’on considère les trombes de bouleversements engagés, non seulement à Washington, mais à l’échelle de rapports géopolitiques planétaires – à coups de déclarations aussi fracassantes qu’intempestives, de limogeages massifs de fonctionnaires et régulateurs pourtant protégés par la loi, de décrets exécutifs signés à la douzaine et de mise en crise quotidienne de l’Etat de droit –, difficile de ne voir là qu’une fanfaronnade dont Trump est coutumier. Ni même, peut-être, d’identifier un autre démarrage présidentiel équivalent depuis la tonitruante entrée en matière, il y a de cela presque un siècle, d’un Franklin Roosevelt.
Et s’il est loin d’égaler l’abattage législatif de ce dernier, qui en janvier 1933 édifiait l’Amérique moderne sur le paysage en décombres de la Grande Dé
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