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Alors que presque toute la classe politique sauf le RN et les macronistes s’indigne de la nomination de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel, François Ruffin estime sur TF1 que le pays a besoin «d’une opération mains propres». Et ose employer le terme de corruption, que l’on entend assez rarement sur les plateaux de télévision. «On a Macron qui avait promis une République exemplaire, et à l’arrivée on a tout le contraire, on a comme garant de la Constitution quelqu’un qui a trouvé le moyen de se soustraire à la loi», dénonce le député de la Somme. Une allusion à l’affaire des Mutuelles de Bretagne dans laquelle l’ancien président de l’Assemblée avait été mis en examen pour «prise illégale d’intérêts».
Ferrand s’en tire aujourd’hui avec un classement sans suite «par la prescription», rappelle Ruffin. Ce qui ne revient pas tout à fait à être blanchi. «Regardons ce que dit Transparency International : la dégringolade de la France en matière de corruption», fait valoir l’ancien journaliste, fustigeant une désignation acquise grâce «aux députés RN et Le Pen, dont on sait qu’il y aura le mois prochain une sanction pour détournements de fonds publics». Laissant entendre, à la suite d’autres élus comme le député Les Républicains Olivier Marleix, qu’un deal implicite pourrait exister entre la macronie et l’extrême droite, en cas de recours devant les «sages» après la décision de justice attendue fin mars sur le sort de la patronne du parti d’extrême droite.
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